Après le passivator taille normale, voici le même en taille réduite.
Avant:
Après:
Le but de ce circuit est de créer un simulateur d’une tonalité passive (telle qu’elle est installée dans la plupart d’instruments passifs).
Le timbre particulier que donne la tonalité passive, s’explique par l’interaction des micros avec le potentiomètre et le condensateur. Cette sonorité particulière manque souvent aux basses actives (avec un préampli intégré), le « passivator » est sensé de la reproduire.
Comme alternative, une modification d’une basse elle-même est parfois possible (rajout d’un potentiomètre supplémentaire) mais pas toujours souhaitable. Cette pédale permet de retrouver le son sans modifier l’instrument.
J’ai imaginé un circuit assez simple, qui utilise une inductance (un « self ») faisant office d’un faux micro.
La première idée posée sur le papier:
Le même circuit simulé dans LTSpice, après quelques valeurs modifiées:
Encore un projet client:
J’ai fabriqué un pickguard et installé une électronique complète pour une basse Hohner équipée de deux micros (kit Dimarzio DP126).
Le pickguard d’origine est blanc et cette couleur ne plaisait pas au propriétaire de la basse, on c’est mis d’accord sur la couleur noire, et j’ai donc fabriqué une copie exacte du pickguard d’origine.
L’électronique installée consiste de 3 potentiomètres:
Les micros se connectent au circuit sans aucune soudure, par le bornier à vis.
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Une électronique passive pour une basse équipée d’un micro humbucker « G&L MFD »
J’ai vu pas mal de questions posées au sujet d’un circuit de tonalité passive « GreaseBucket » que Fender installe sur certains instruments (basses et guitares). Elles se comporte différemment d’une tonalité « normale », mais peu de gens expliquent pourquoi et qu’est-ce que ça fait exactement.
J’ai récupéré son schéma et fait une simulation dans LTSpice mour montrer les courbes de fréquences des deux circuits. Les 11 courbes dans chaque fenêtre correspondent aux différentes positions du potentiomètre de tonalité, rouge sombre – tonalité à 0, jusqu’à la verte – tonalité ouverte à 100% .
(cliquer sur l’image pour voir la grande taille)
On peut voir que le Greasebucket préserve mieux les fréquences moyennes, il ne coupe jamais en dessous de 500 Hz, alors que la tonalité standard enlève déjà à partir de 300 Hz. A la même position de potentiomètre, le Greasebucket coupe donc moins d’aigus et moins de médiums.
Par exemple, le potentiomètre complétement fermé (courbes rouges), à 3 Khz le son est diminué de 30 dB pour la tonalité standard contre 20 dB pour le Greasebucket.
Les deux jeux de courbes superposées sur le même graphe montrent la même chose, on voit clairement que le diapason de réglage du greasebucket est diminué par rapport à la tonalité « standard » et dans cette plage il permet d’avoir plus de finesse.
Il y avait une conversation sur onlybass.com où un des utilisateurs se posait une question sur la possibilité de garder le contrôle des volumes séparés pour deux micros branchés en séries et en parallèle.
D’habitude dans des branchements habituels de type Jazz Bass, on a deux volumes – un par micro, et le branchement des micros se fait en parallèle. En simplifiant (en enlevant la tonalité) ça se présente comme cela:
Fig. 1
Le branchement des micros en série et moins courant. Son avantage est d’obtenir plus de volume et plus de graves et on a d’habitude 1 seul volume pour les deux micros, c’est comme si deux micros ne devenaient plus qu’un:
Fig. 2
Tous les schémas que je trouve sur le net sont comme ceci, ne permettent pas de contrôler les deux micros séparément. Mais alors, que faire si on veut plein de flexibilité: pouvoir basculer du mode série vers le mode parallèle quand on veut et en plus avoir le contrôle des volumes à part pour chaque micro?
Déjà, j’imagine ce schéma de base pour deux volumes et deux micros en série, ici les potentiomètres sont branchés différemment du montage en parallèle. Quand le volume d’un micro doit être mis à zéro, il faut qu’il se présente comme un court-circuit pour l’autre micro, sinon il n’y aura pas de son:
Fig. 3
Maintenant le challenge et de trouver les commutations nécessaires pour basculer du schéma Fig. 1 vers le schéma Fig. 3
Je l’ai fait sur une feuille de papier c’est plus rapide 🙂 Il est possible qu’il y a une solution plus simple avec moins de commutations, mais j’arrive pas à la trouver. Celle-ci doit bien fonctionner tout de même.
Fig. 4
Si je traduit cela vers le schéma de montage, on arrive à quelque chose comme ça, avec un switch à 4 sections « 4PDT »: