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Ignis
Cette basse a été conçue pour Paul, bassiste, percussionniste et ami, le projet est démarré en 2006 et terminé courant 2007.
C’est ma première création « single cut », mon but était de fluidifier la forme et la rendre moins massive par rapport aux autres singlecuts du marché, souvent disproportionnées.
Dans sa construction j’ai utilisé les bois suivants:
Corps: Sipo une pièce (sans raccords)
Table: Érable ondé
Manche: multipli Padauk – Kempas ondé avec des séparations d’érable
Touche fretless: Érable stabilisé (imprégné de la résine acrylique)
Vernis brillant acrylique (base aqueuse sans solvant)
Micro: Bassculture
Électronique: préampli actif conçu pour l’occasion, 3 bandes – graves, médiums, aigus.
Diapason: 34″
Écart des cordes aux chevalet : 19 mm
La construction est démarrée fin 2006 à partir de ce dessin approximatif (reprenant toutes les côtes exactes à la bonne échelle) :
Baryton – fabrication du manche
Le premier collage ne c’est pas très bien passé: sans doute parce que j’ai essayé de coller tout le sandwich en même moment. Peut-être le serrage n’était pas suffisant non plus.
Le placage érable en haut a réussi de se gondoler et a laissé des vides
Guitare Baryton
C’est un projet qui s’éloigne un peu de mes habitudes, ce n’est plus une basse, mais une guitare. Un peu plus longue qu’une guitare standard, mais une guitare quand-même 🙂
Alors, cette baryton-ci est une guitare au diapason de 28 pouces, à comparer aux guitares au diapason d’environs 25″ et aux basses de 34″.
Une baryton est d’habitude accordée une quarte ou une quinte plus bas qu’une guitare et utilise des cordes spécialement prévues pour elle (cordes plus longues et plus épaisses). Pour plus de détails, un article sur Wikipedia donne un peu de renseignements supplémentaires.
Conception
Le tout premier croquis que j’ai dessiné il y a quelques mois:
WordPress
Depuis la dernière fois (4 ou 5 ans?) où je testais le WordPress, il est devenu vraiment bien, je trouve. L’installation est vraiment facile, la mise en place initiale ne prends quasiment pas de temps, et les possibilités de choisir l’apparence à son goût sont énormes. Bref, je recommande pour ceux qui ne veulent pas se prendre la tête avec la programmation et configuration complexe, mais qui veulent quand-même avoir son propre plate-forme de blogging…
en passant, un bon article: http://wpformation.com/site-wordpress-professionnel/
Megatone: la mise à jour du site est commencée
Après pas mal de temps et d’attente de la parts des gens intéressés, je commence à rédiger la page sur le Megatone!
La page de forum dédiée à Megatone sur Onlybass à force de grandir est devenue difficile à lire et à comprendre… Je commence à mieux maitriser le WordPress, et le design me convient finalement. Plus qu’alimenter tout ça avec du bon contenu!
Don’t Fret!
Un projet de défrettage d’une basse 4 cordes, fait pour pilote, multi-instrumentiste et compositeur Kruzz
Avant la modification:
Deux micros, deux volumes et commutation « série – parallèle »
Il y avait une conversation sur onlybass.com où un des utilisateurs se posait une question sur la possibilité de garder le contrôle des volumes séparés pour deux micros branchés en séries et en parallèle.
D’habitude dans des branchements habituels de type Jazz Bass, on a deux volumes – un par micro, et le branchement des micros se fait en parallèle. En simplifiant (en enlevant la tonalité) ça se présente comme cela:
Fig. 1
Le branchement des micros en série et moins courant. Son avantage est d’obtenir plus de volume et plus de graves et on a d’habitude 1 seul volume pour les deux micros, c’est comme si deux micros ne devenaient plus qu’un:
Fig. 2
Tous les schémas que je trouve sur le net sont comme ceci, ne permettent pas de contrôler les deux micros séparément. Mais alors, que faire si on veut plein de flexibilité: pouvoir basculer du mode série vers le mode parallèle quand on veut et en plus avoir le contrôle des volumes à part pour chaque micro?
Déjà, j’imagine ce schéma de base pour deux volumes et deux micros en série, ici les potentiomètres sont branchés différemment du montage en parallèle. Quand le volume d’un micro doit être mis à zéro, il faut qu’il se présente comme un court-circuit pour l’autre micro, sinon il n’y aura pas de son:
Fig. 3
Maintenant le challenge et de trouver les commutations nécessaires pour basculer du schéma Fig. 1 vers le schéma Fig. 3
Je l’ai fait sur une feuille de papier c’est plus rapide 🙂 Il est possible qu’il y a une solution plus simple avec moins de commutations, mais j’arrive pas à la trouver. Celle-ci doit bien fonctionner tout de même.
Fig. 4
Si je traduit cela vers le schéma de montage, on arrive à quelque chose comme ça, avec un switch à 4 sections « 4PDT »:
PBuzz: jour 7
Et voilà la semaine est finie!
Tout ce qui doit être vissé est vissé: le manche, le chevalet, les straplocks, le Dimarzio Model P « DP122 »
Deux derniers points de soudure pour connecter le micro:
Les cordes sont arrivées aujourd’hui, juste à temps
Et bien voilà, il n’y a plus rien à faire, c’est fini!
(j’attends juste que les cordes s’étirent un peu pour régler l’intonation et la courbure du manche mais ils ont l’air déjà pas mal)
PBuzz: jour 6
Le schéma :
Alors, le potard de tonalité coupe les aigus d’un coté et mets de l’overdrive (l’écrêtage se fait par les diodes D1 et D2) de l’autre. Comme le potard est logarithmique, le drive n’arrive que tout au bout de la course, suffit de reculer le potard d’un tout petit peu et le fuzz s’arrête.
Le switch permet le choix entre deux condensateurs: 0.1 mF et 0.01 mF, le deuxième va donner le boost de médiums très perceptible quand le potard de tonalité est mis à zéro.
J’ai pas dessiné sur le schéma les résistances de déchargement (1Meg), elles sont mises en parallèle avec des condensateurs respectifs.